Résumé :
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Nos sociétés font du corps une entreprise à gérer au mieux. Sa valeur intrinsèque tient au travail exercé à son propos. Il faut mériter sa forme et la plier à sa volonté. Dans un monde où règne la désorientation du sens, nombre d’acteurs trouvent prise sur leur existence à travers une discipline du corps. A défaut de contrôler sa vie, on contrôle au moins son corps. L’homme occidental se découvre un corps, lieu privilégié du bien-être, du bien-paraître, signe de l’individu et de sa différence. Mais ce corps est aussi un lieu de précarité, de vieillissement qu’il faut combattre pour conjurer la perte et tenter de maîtriser l’insaisissable. Deviendrait-il une structure encombrante dont il faudrait se défaire ?
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