Résumé :
|
Luxure, paresse, gourmandise, orgueil, colère, envie, avarice : les péchés capitaux se portent bien, merci, même si leur destin est contrasté... La gourmandise et la luxure ne sont plus l'objet de nos foudres morales. La paresse interroge fortement la place du travail dans nos existences. De son côté, l'envie sociale prospère dans une société avide de réussite individuelle. L'avarice et la cupidité mettent à mal la répartition des richesses dans notre quête de justice sociale. La politique internationale manifeste parfois un orgueil inégalé tandis qu'une colère mal canalisée essaime partout dans le monde. Assurément, le regard que nous portons sur les péchés capitaux n'est plus le même que celui qui prévalait au Moyen Age. Mais parce qu'ils imprègnent toujours notre culture, ils nous offrent une grille de lecture du monde encore efficace aujourd'hui.
|