Résumé :
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En excluant les cancers médullaires de la thyroïde, le curage ganglionnaire cervical n’est pas d’emblée indiqué lors du traitement chirurgical des cancers différenciés de la thyroïde (cancers papillaires et vésiculaires), sauf dans les cas rares de découverte per opératoire de ganglions macroscopiquement envahis. Un curage ganglionnaire central et un simple « picking », prélèvement des ganglions jugulocarotidiens, bilateral sont réalisés à visée histopronostique. En revanche, lors de la surveillance postopératoire, l’apparition de ganglions suspects, cliniquement, radiologiquement (échographie et parfois scintigraphie), et en cytoponction doit conduire à une reprise chirurgicale avec un curage jugulocarotidien complet guidé par l’imagerie, la plupart du temps unilatéral. Ce curage a une grande valeur diagnostique (présence ou non de métastases ganglionnaires), thérapeutique (rôle curatif sur la récidive métastatique) et pronostique (conditionnement de la survie à l’importance du phénomène métastatique et à la qualité du curage).
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