Résumé :
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L'allergie aux venins d'hyménoptères (essentiellement abeilles et guêpes) touche environ 15 à 20% de la population lorsque l'on considère les résultats des testes cutanés. Bien que la mortalité secondaire à cette allergie soit faible (15 à 30 décès annuels en France), environ 1 personne sur 3 développera une réaction clinique qui pourra conduire à la survenue d'un choc anaphylactique. Cela a conduit dans le passé à la mise en place d'un traitement dit "désensibilisateur". L'immunothérapie spécifique (désensibilisateur) contre les piqûres d'hyménoptères reste pour les allergologues, du fait de son caractère initialement novateur et de son efficacité (80 à 95% de succès), le symbole du traitement de la cause des allergies. Cette immunothérapie n'est pas discutée chez les enfants ayant eu une réaction sévère après une piqûre d'insecte, elle l'est en revanche si la réaction a été moins importante, l'idée étant que l'allergie disparaît avec les années chez l'enfant. Les auteurs de la présente étude ont donc cherché à savoir si cette idée était juste et quel était l'intérêt protecteur à long terme de l'immunothérapie spécifique anti-venins d'hyménoptères, toujours chez l'enfant. (Source éditeur)
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