Résumé :
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La tuberculose peut interférer avec la pratique clinique des médecins anesthésiques. On peut évoquer ce diagnostic dès la consultation préanesthésique. L'isolement respiratoire, dont les mesures spécifiques doivent être connues de tous, s'impose chez un patient bacillifère. Ces mesures contraignantes permettent de minimiser le risque de contamination professionnelle et nosocomiale. Il faut connaître les interactions entre le traitement antituberculeux et les agents anesthésiques. En évitant l'accès aux voies aériennes, l'anesthésie locorégionale, quand elle est possible, est particulièrement indiquée dans ce type de prise en charge.
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