Résumé :
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Dans le courant du mois de novembre 2000, à l’hôpital de l’Archet 2 du Centre hospitalo-universitaire de Nice, 635 des 1 500 agents du personnel de l’hôpital (soit 42 % de son effectif) ont consulté pour des malaises attribués, en première hypothèse, à des émanations de produits toxiques, nécessitant pour certains d’entre eux une hospitalisation. Des investigations épidémiologiques ont été réalisées dans le but d’orienter les recherches de la (ou des) cause(s) responsable(s) des troubles cliniques observés durant cette période, et ont permis de conclure que le phénomène épidémique semblait compatible avec l’intrication de deux phénomènes : d’une part, des problèmes liés à un conditionnement et à une distribution inadaptée de l’air dans le bâtiment, et d’autre part à une amplification du phénomène initial par une réaction psychogénique collective.
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