Résumé :
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La prise en charge clinique et biologique de l'obésité de l'enfant doit être méthodique. Le report des indices de corpulence (IMC) sur les courbes spécifiques à chaque sexe permet de dater le début de l'obésité. Il faut penser à une cause endocrinienne (hypothyroïdie, hypercorticisme, déficit en hormone de croissance) seulement lorsqu'il existe un infléchissement de type dysmorphie ou retard mental. Les complications les plus fréquentes chez l'enfant sont l'insulinorésistance, les dyslipidémies, le genu valgum et l'asthme. Le diabète, l'hypertension artérielle, l'épiphysiolyse de la tête fémorale ou les apnées du sommeil sont rares. Aucun examen complémentaire ne doit être à titre systématique pour rechercher une complication. La prise en charge thérapeutique repose sur une correction des erreurs diététiques, une augmentation de l'activité physique et un soutien psychologique. La stabilisation de l'excès pondéral, ou sa simple réduction sans que l'IMC ne revienne dans la zone normale, peuvent être considérés comme des succès thérapeutiques.
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