Résumé :
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L'utilisation des immunosuppresseurs dans la sclérose en plaques (SEP) est récente connaissant des succès mais aussi des échecs. D'autres molécules moins agressives et agissant sur des cibles plus précises ont été développées : le fingolimod, analogue structural de synthèse d'un dérivé fungique, en partie. Le fingolimod limite l'externalisation des récepteurs de S1P (Sphingosine-1-Phosphate), exprimés par les lymphocytes T activés, et s'oppose ainsi à la recirculation de ces LT et à l'infiltration tissulaire au niveau du SNC sans induire d'immunosuppression...
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