Résumé :
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Depuis l'introduction, au début des années 1960, de la contraception hormonale estroprogestative, la meilleure connaissance des risques potentiels et des bénéfices a permis de mieux cibler les utilisatrices et d'améliorer la balance bénéfice-risque. Si les risques vasculaires ont été rapidement établis en raison de leur apparition précoce après l'exposition, il existe des risques à long terme, essentiellement cellulaires, qui ne doivent pas être négligés pour l'utilisation optimale de la contraception. Les recommandations récentes de la HAS et de l'OMS permettent de guider le praticien dans sa pratique quotidienne au vu des résultats les plus récents de la littérature. Il reste cependant de nombreux domaines (pathologies ou facteurs de risque) mal évalués, nécessitant un avis médical pluridisciplinaire.
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