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Résumé :
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Il existe à l'heure actuelle de nombreux tests immunochimiques pour dépister les drogues dans divers milieux biologiques. Leur principe général est fondé sur l'utilisation d'un anticorps spécifique de la molécule ou d'une structure chimique commune aux molécules d'une même famille. Dans les laboratoires d'analyses, l'immunoanalyse repose principalement sur des techniques en phase liquide ou homogène adaptées aux automates. Il existe également des techniques en phase solide ou hétérogène impliquant une immobilisation de l'anticorps et réalisables dans le cas de l'immunochromatographie, en dehors des laboratoires. Les cannabinoïdes, les opioïdes, les cocaïniques et les amphétamines peuvent être décelés dans les urines par ces méthodes d'analyse. Les tests permettant un dosage sanguin sont plus adaptés au suivi thérapeutique ou aux intoxications médicamenteuses. A côté du dépistage des drogues traditionnelles, le toxicologue est aujourd'hui confronté à celui des nouvelles substances psychoactives pour lesquelles les premiers tests spécifiques arrivent sur le marché. Pour les dépistages de drogues, l'urine reste la matrice de choix et est utilisée dans de nombreuses applications par les services d'urgence des établissements de soins, les services de santé au travail.
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