Résumé :
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Le consentement occupe une place centrale dans le déroulement des soins d'un point de vue clinique, juridique et éthique. La pratique du soin en psychiatrie en mesure les effets bien que la psychiatrie ne soit pas la seule discipline concernée. Néanmoins, la notion de consentement est-elle capable de porter les ambitions qu'on lui prête ? La notion de refus de soin éclaire ces différents problèmes. En effet, le refus de soin n'est pas simplement un obstacle aux soins : quelle valeur peut-on accorder à un consentement si négocier est impossible, si refuser les soins n'est pas envisageable ?.
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