Résumé :
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L’IRM cardiaque connaît un essor important depuis quelques années. Elle voit ses indications s’élargir. En plus de ses indications courantes, elle est de plus en plus utilisée en rythmologie notamment avant les procédures d’ablation par radiofréquence des arythmies. Sa résolution spatiale très élevée permet de détecter des lésions minimes. À travers trois observations intéressantes chez des patients ayant une tachycardie ventriculaire idiopathique, nous avons pu montrer son intérêt, grâce aux séquences de rehaussement tardif, dans la mise en évidence des lésions d’ischémie et de nécrose provoquées par ces procédures, de déterminer leur localisation, leur taille, leur étendu ainsi que les complications secondaires mécaniques et hémodynamiques.
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