Résumé :
|
Objectif : Malgré la mise en place d'une politique de circuit du médicament et d'une étroite collaboration entre le service des urgences de l'hôpital et de la pharmacie, des erreurs médicamenteuses aux conséquences sérieuses sont survenues. Nous avons voulu déterminer la perception des professionnels quant à la notion d'erreur médicamenteuse et de leur signalement. Résultats : Les erreurs le plus souvent déclarées ont concerné l'administration (35 %) et la prescription (48 %). Parmi les erreurs avérées, 35 erreurs ont été sans conséquence clinique, temporaires. Parmi les 66 professionnels interrogés, 24 ne connaissaient pas l'existence de l'outil de signalement institutionnel et aucun n'a fait de déclaration. 32 personnes ont assisté à la réunion de restitution des résultats. Il est apparu que la majorité des présents n'avait pas saisi le fait que les déclarations avaient aussi pour finalité la protection des professionnels, mettant en lumière des défauts organisationnels. Conclusion : Dans le service où la collaboration interprofessionnelle existe depuis des années, la culture de la déclaration de l'erreur médicamenteuse est apparue insuffisante. Ce travail a permis l'engagement d'une réflexion collective destinée à développer la culture de la sécurité.
|