Titre :
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Epidémiologie et diagnostic des méningites à entérovirus (2016)
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Auteurs :
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Hélène Peigue-Lafeuille, Auteur ;
A. Mirand, Auteur
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Feuillets de biologie (N° 333, 2016-11-01)
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Article en page(s) :
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17-26
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Langues:
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Français
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Catégories :
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Adulte
Diagnostic
Economie santé
Epidémiologie
Qualité
Virus
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Résumé :
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La méningite aseptique aiguë bénigne est l'expression la plus fréquente et la première cause d'hospitalisation due aux entérovirus (EV). En France, il y a environ 1 700 cas de méningite à EV par an. Les adultes représentent 30% des patients atteints et la maladie survient une fois sur trois en hiver. Son diagnostic est prospectif, par la détection génomique des EV dans le liquide céphalorachidien lors de la ponction lombaire réalisée à l'admission du malade à l'hôpital. Les techniques de RT-PCR en temps réel permettent de confirmer (ou d'infirmer) rapidement l'étiologie de la méningite et leurs résultats aux contrôles de qualité des laboratoires français du réseau national de surveillance qui les pratiquent ont montré leur fiabilité. Elles permettent un diagnostic de certitude, d'autant que l'analyse cytologique du LCR n'est pas suffisamment discriminante (absence possible de pléicytose ou bien polynucléose neutrophile initiale) pour évoquer le diagnostic d'une méningite à EV et conduit souvent à instaurer une antibiothérapie probabiliste inutile. Dans ce contexte et au regard de l'impact positif de la détection génomique des EV dans le LCR sur la prise en charge du patient, la Haute Autorité de Santé (HAS) a jugé favorablement l'inscription de cet examen à la nomenclature des actes de biologie médicale. Il doit être prescrit d'emblée lors de l'hospitalisation du malade, son résultat doit être disponible en moins de 48 heures et être pris en compte par le clinicien dans le même délai. Biologistes et cliniciens sont les deux pierres angulaires de la réussite de cette démarche.(Source Éditeur)
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