Résumé :
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L’activité de prélèvement et de greffe d’organes pédiatriques représente moins de 5 % de l’activité nationale. Chez les enfants de moins de deux ans, le prélèvement est particulièrement rare et exigeant, mais strictement indispensable. De nombreux obstacles tenant notamment à des contextes étiologiques traumatiques, à l’opposition parentale et à la rareté des petits receveurs compatibles, rendent ces prélèvements d’organes rares et compliqués. L’évolution des précédentes recommandations sur la mort encéphalique (ME) pédiatrique posent des problèmes pratiques non encore résolus, qui peuvent impacter négativement sur le recensement des donneurs potentiels. Le Doppler transcrânien (DTC), qui permet de suivre plus facilement en pédiatrie que chez l’adulte les altérations de la circulation cérébrale et l’évolution vers la ME, peut mettre en confiance les équipes de réanimation pédiatrique concernées par ce diagnostic médico-légal. En préconisant une évaluation clinique et DTC répétée, les nouvelles recommandations de l’Agence de la biomédecine valorisent le diagnostic clinique de ME et permettent de simplifier la confirmation paraclinique, soit par angioscanner cérébral soit par deux électro-encéphalogrammes avec un délai raccourci à 4 heures quel que soit l’âge. (Source Editeur)
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