Résumé :
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Évaluer la compliance à l’utilisation d’un protocole diagnostique dans l’appendicite de l’enfant. Notre objectif secondaire était de déterminer l’impact de ce protocole sur l’efficacité diagnostique et la morbidité. Nous avons conduit une étude prospective de soins courants dans 8 centres, permettant l’inclusion de 866 patients. En accord avec la randomisation par période et par centre, 543 ont été pris en charge avant la mise en place du protocole et 323 après. La comparaison entre les deux périodes a montré une augmentation moyenne de la prescription d’examens complémentaires en accord avec le protocole diagnostique de 29,1 %, passant de 50,8 à 79,9 % (p < 0,02). Si nous utilisons un critère combiné de mauvais résultats groupant les patients avec un faux diagnostic ou des complications postopératoires, la comparaison entre les deux périodes n’était pas significativement différente (85/543 [15,6 %] vs 45/323 [13,9 %], p = 0,5), mais la comparaison, quelle que soit la période, des patients sans application du protocole à ceux qui en ont bénéficié, montrait une différence très significative (67/332 [20,2 %] vs 63/534 [11,8 %], p < 0,001), avec un taux d’appendicectomie inutile passant de 11,9 à 5,3 % (p < 0,01). La mise en place d’un protocole diagnostique améliore l’application de bonne pratique dans le diagnostic de l’appendicite chez l’enfant, réduisant les appendicectomies inutiles et la morbidité et, avec l’aide de la biologie et de l’imagerie, permet aux chirurgiens d’adapter leur stratégie thérapeutique aux cas particuliers.(Source Éditeur)
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