Titre :
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Pratique du frottis cervicovaginal après 65 ans (2017)
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Auteurs :
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Isabelle Enderle, Auteur ;
F.-A. Le Baccon, Auteur ;
M. Pinsard, Auteur
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Gynécologie obstétrique fertilité & sénologie (Vol.45 N°9, 01/09/2017)
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Article en page(s) :
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478-485
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Langues:
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Français
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Catégories :
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Cancer
Dépistage
Endomètre
Femme
Frottis
Gynécologie
Papillomavirus
Personne âgée
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Résumé :
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Les recommandations françaises qui stipulent l’arrêt du dépistage du cancer du col utérin par frottis (FCU) à 65 ans sont logiques dans le cadre d’un dépistage organisé qui n’est pas encore généralisé. La proportion de ces cancers survenant chez les patientes âgées est importante et ceux-ci sont plus évolués et ont un pronostic plus péjoratif. L’infection prévalente par virus HPV à haut risque reste élevée chez ces patientes : si l’infection HPV ne paraît pas plus à risque chez les sujets les plus âgés, les lésions HPV induites par contre semblent plus évolutives. Malheureusement, les taux de couverture par FCU sont médiocres dès 50 ans. Or, ce sont les patientes n’ayant pas de suivi adéquat qui sont exposées au cancer invasif après 65 ans : toutes les études insistent sur l’effet protecteur de 2 ou plusieurs frottis normaux entre 50 et 65 ans qui autoriseraient l’arrêt du dépistage. Des publications récentes en Europe insistent sur l’intérêt de la poursuite du dépistage après 65 ans dans des populations qui vivent plus longtemps. Pour le clinicien, les patientes qui pourraient bénéficier de la réalisation de FCU systématiques après 65 ans pourraient être : (1) celles qui le demandent, (2) qui ont un passé HPV, (3) qui n’ont pas eu plus de 3 FCU normaux consécutifs ou (4) qui ont une pathologie associée favorisante. La place du test HPV mériterait d’être considérée : en raison de sa très forte valeur prédictive négative, il pourrait être effectué comme dépistage ultime (exit test) ou comme test alternatif au frottis. (Source Éditeur)
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