Résumé :
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Plusieurs études épidémiologiques ont montré de façon concordante une faible augmentation de la fréquence des troubles autistiques ou des syndromes d'hyperactivité chez les enfants qui ont été exposés in utero au paracétamol. Ces résultats sont peu probants du fait des nombreuses limites méthodologiques de ces études. L'hypothèse d'un éventuel lien de cause à effet n'est pas soutenue par ce que l'on sait mi-2017 de la pharmacologie du paracétamol. Les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) sont à écarter pendant la grossesse, car ils exposent l'enfant à naître à des effets indésirables graves, notamment cardiaque et rénaux. Leurs éventuels effets à long terme ont de ce fait été très peu étudiés chez des enfants exposés in utero. Des données animales rendent plausibles des troubles neuropsychiques. Les opioïdes ont des effets psychotropes. Leurs éventuels effets à long terme ont été très peu étudié chez des enfants exposés in utero; des données animales rendent plausibles des troubles neuropsychiques. En pratique, pendant le grossesse, la balance bénéfices-risques du paracétamol en fait l'antalgique de premier choix. L'incertitude autour d'éventuels effets à long terme incite à l'utiliser de façon sélective, sans le banaliser. (Source Éditeur)
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