Résumé :
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Les lésions bénignes hépatiques sont le plus souvent asymptomatiques et, de ce fait, découvertes de façon fortuite, souvent en échographie. Elles sont fréquemment retrouvées chez des femmes jeunes, dont la biologie reste normale. Si certaines lésions sont facilement caractérisées en échographie (kyste), d'autres nécessitent un complément d'exploration. L'IRM est l'examen le plus performant dans cette situation. L'essor des techniques d'imagerie permet de mettre en évidence, de plus en plus souvent, des lésions focales hépatiques. Leur caractérisation est indispensable afin d'adapter la conduite à tenir. L'imagerie tient actuellement une place capitale dans cette caractérisation, car ce sont les arguments sémiologiques radiologiques qui vont plaider en faveur de la bénignité ou non d'une lésion et qui nt orienter la stratégie : pas de surveillance, simple surveillance, biopsie ou sanction chirurgicale d'emblée. Dans ce monde de 'l'imagerie moderne", le manipulateur (MERM) est au coeur de la prise en charge du patient et ses différentes compétences sont mises à contribution : anatomie, TDM, IRM et, depuis peu, échographie. Nous proposons donc dans cette première partie un rappel sur la segmentation hépatique selon Couinaud, qui se doit d'être maîtrisée avant de présenter les lésions bénignes hépatiques en échographie. Dans la deuxième partie de cet article qui paraîtra le mois prochain, nous aborderons ces lésions en TDM et en IRM. (Source Éditeur)
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