Résumé :
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Le nombre de voyages à l'étranger ne cesse d'augmenter depuis ces dix dernières années ainsi que le nombre d'infections observées au retour de ces voyages. Parmi celles-ci, on retrouve les infections urinaires. Le diagnostic des infections urinaires ne possède pas de spécificité liée aux voyages même si dans ce contexte, leur fréquence semble plus élevée. Les voyages à l'étranger, plus particulièrement en zone intertropicale, constituent un facteur de risque de faire une infection à bactérie multirésistante. En effet, les taux d'acquisition de portage digestif d'entérobactéries multirésistantes sont élevés après un voyage notamment en zones intertropicales et sont associés à un risque plus élevé de faire une infection urinaire à bactérie multirésistante. Dans ce contexte, la place du biologiste médicale est cruciale, en pré analytique dans le cadre du recueil de données cliniques et épidémiologiques précises pour adapter l'étude de la sensibilité aux anti-infectieux comme en postanalytique afin d'aider le clinicien dans le choix des traitements, conseiller les patients et participer activement à la surveillance épidémiologique de ces infections. (Source éditeur)
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