Résumé :
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L'objectif essentiel du myélogramme est de proposer au prescripteur une orientation diagnostique. Il inclut un décompte de différentes catégories cellulaires (une trentaine environ) de répartion très hétérogène. Le GFHC insiste sur l'importance très relative de ces décomptes et sur leur la valeur non formelle des valeurs et de référence. Or, depuis les années 1980, les seuils à 1, 5, 10, 20% sont conventionnellement admis pour le classement des pathologies : le diagnostic de myélome est posé pour une infiltration médullaire > 10% de plasmocytes; une rémission de leucémie est définie par une moelle osseuse comprenant < 5% de blastes; les myélodysplasies sont classées en fonction des blastoses sanguines ou médullaires avec des seuils à 1, 5, 10, 20% de blastes; une leucémie aiguë comporte le plus souvent > 20% de blastes médullaires... En théorie, une réponse à 19% exclurait donc le diagnostic de leucémie alors qu'une réponse à 20% entraînerait peut-être le patient vers une chimiothérapie lourde. Or, chacun est bien conscient que 19, 20, ou 21% sur un décompte de 200 à 500 cellules ne permettent pas de se prononcer avec certitude du fait de l'intervalle de confiance d'un pourcentage donné en fonction du nombre de cellules comptées. (Source éditeur)
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