Résumé :
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La prise en charge anesthésique d’un patient handicapé mental est difficile et complexe au bloc opératoire. C’est la phase précédant l’endormissement qui est la plus délicate à gérer du fait des difficultés de communication, de compréhension et de contrôle émotionnel du patient. Afin d’optimiser la prise en charge, des acteurs du milieu médico-éducatif et du domaine anesthésique, ont été audités afin de connaître leur perception de cette relation soignante particulière et les propositions qui seraient susceptibles de l’améliorer. L’accent a été mis sur la formation initiale et complémentaire, la prise en compte des proches, une connaissance de l’individu avant celle de sa pathologie, la transmission de ces éléments entre professionnels concernés, l’accueil éventuel d’un proche en salle d’intervention jusqu’à la perte de connaissance et plus tard en salle de surveillance post-interventionnelle. (Source Editeur)
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