Résumé :
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Les héparines de bas poids moléculaires (HBPM), dérivées de l'héparine non fractionnées (HNF), comptent toujours parmi les anticoagulants de référence dans la prévention et le traitement de la pathologie thromboembolique veineuse et artérielle. La iatrogénie des HBPM, notamment chez les insuffisants rénaux et les patients âgés, a conduit les autorités sanitaires françaises au début des années 2000, à les contre-indiquer à dose curative chez les malades atteints d'une insuffisance rénale sévère, pour lesquels seule l'HNF pouvait être utilisée. L'European Medicine Agency (EMA) a procédé, en 2017, à une harmonisation de l'utilisation de l'énoxaparine à dose curative chez les patients, dont la clairance de la créatinine est comprise entre 15 et 30 mL/min, est possible avec une réduction posologique. Néanmoins, ce traitement doit être rigoureusement contrôlé par une surveillance clinique et biologique des patients ayant une clairance de la créatinine comprise entre 20 et 30 mL/min est possible sans réduction posologique, du fait d'une élimination de cette HBPM moins dépendante du rein. La mesure de l'activité anti-Xa au pic de l'HBPM, dont l'interprétation doit se faire en fonction de chacune d'elles, permet de dépister un surdosage ou une accumulation chez les insuffisants rénaux. (Source Editeur)
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