Résumé :
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L'hypertension artérielle (HTA) est, par définition, une augmentation chronique de la pression artérielle. La progression de sa prévalence dans le monde entier fait de cette pathologie humaine un problème majeur de santé publique. Son diagnostic est parfois difficile à établir comme chez le sujet jeune ou en cas de crise hypertensive paroxystique. L'HTA essentielle, par définition sans cause connue, représente près de 95 % des cas ; ils seraient associés à des facteurs génétiques de prédisposition et à des facteurs environnementaux liés, entre autres, à l'alimentation. Les HTA secondaires, dont la cause est identifiable, constitueraient moins de 10 % des cas et sont souvent mal diagnostiquées par défaut de demandes d'examens biologiques complémentaires, même si la Haute Autorité de Santé recommande un dosage de la kaliémie dans le bilan de découverte d'une HTA. Ce bilan associe une recherche de facteurs de risque cardiovasculaire (glycémie, cholestérolémie, triglycéridémie) à celle d'une dysfonction rénale (protéinurie, hématurie, créatininémie), tant pour mettre au jour une cause qu'évaluer les effets délétères de l'HTA sur le coeur, les vaisseaux et le rein. Dans cette exploration, il faut ajouter des dosages d'hormones de la corticosurrénale : minéralocorticoïdes pour le dépistage des hyperaldostéronismes primaires, surtout par l'établissement du rapport aldostérone/rénine, et catécholamines pour le diagnostic des phéochromocytomes. Le traitement de la cause ramène la pression artérielle à la normale ; mais dans l'HTA essentielle, le traitement médicamenteux est obligatoire avec un suivi régulier du fonctionnement rénal et cardiaque. (Source Editeur)
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