Titre :
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Prise en charge périopératoire d’une chimiohyperthermie intrapéritonéale (2018)
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Auteurs :
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Julien Raft, Auteur ;
Frédéric Marchal, Auteur ;
Claude Meistelman, Auteur
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Type de document :
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Article
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Dans :
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Praticien en anesthésie réanimation (VOL. 22 N° 4, Août 2018)
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Article en page(s) :
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188-194
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Langues:
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Français
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Catégories :
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Chirurgie
Hyperglycémie
Insuffisance rénale
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Résumé :
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La chimiohyperthermie intrapéritonéale (CHIP) est un traitement chirurgical de la carcinose péritonéale. Elle a pour objectif d’améliorer la survie des patients mais comporte une morbidité périopératoire. Elle associe deux techniques successives : une étape de cytoréduction chirurgicale macroscopique la plus complète possible puis la mise en contact peropératoire de la cavité abdominale avec un soluté de chimiothérapie chauffée à 42°C pour traiter la carcinose microscopique. L’évaluation préopératoire doit tenir compte de la fonction rénale et de la tolérance cardiovasculaire peropératoire au remplissage vasculaire nécessaire à une diurèse forcée notamment en cas de chimiothérapie néphrotoxique comme le cisplatine. Les désordres hydro-électrolytiques per- et postopératoires dépendent du type de chimiothérapie et du bain intrapéritonéal l’accompagnant. En cas d’utilisation d’un bain glucosé, il est primordial d’anticiper et de traiter l’hyperglycémie par une insulinothérapie démarrée très précocement durant la CHIP. L’analgésie péridurale est la technique de référence et s’applique sur plusieurs jours après la chirurgie. Le traitement de la douleur et la nutrition sont des éléments clés de la réhabilitation postopératoire précoce de ces patients. (Source éditeur)
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