Résumé :
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Les lésions oculaires peropératoires en chirurgie non ophtalmologique sont relativement rares. Les lésions cornéennes, les plus fréquentes, sont prévenues par une occlusion palpébrale minutieuse. La cécité postopératoire est une complication exceptionnelle, décrite en chirurgie rachidienne et cardiaque. Les causes incluent la neuropathie optique ischémique, l’occlusion de l’artère centrale de la rétine, et la cécité corticale. La détection des patients à haut risque, l’utilisation de têtière à fixation osseuse, le choix d’une position en léger proclive en décubitus ventral, et le maintien de la stabilité hémodynamique font partie de la prévention. L’urgence est au diagnostic, qui implique l’avis d’un ophtalmologiste. D’autres causes comme le glaucome aigu à angle fermé, le TURP syndrome, l’expansion de la bulle de gaz ophtalmique par le protoxyde d’azote, le syndrome d’encéphalopathie postérieure réversible sont possibles. (Source éditeur)
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