Résumé :
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L’intubation trachéale a fait l’objet de nombreuses études. Elle est bien encadrée par les recommandations des sociétés savantes. Paradoxalement, l’extubation reste à ce jour une étape critique lors d’une anesthésie générale, entraînant le passage d’une situation stable à une situation précaire au niveau des voies aériennes supérieures (VAS), et pouvant être responsable d’une morbidité importante. La chirurgie de la tête et du cou est en elle-même un facteur de risque d’extubation difficile, de part les modifications anatomiques qu’elle entraîne, mais aussi du fait des comorbidités importantes limitant la réserve cardiorespiratoire de certains patients, notamment en carcinologie. Cet article se propose de détailler les facteurs de risques et de proposer une stratégie rigoureuse en quatre étapes pour diminuer les risques de l’extubation trachéale en chirurgie ORL et stomatologique, selon les recommandations de la SFAR. (Source éditeur)
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