Résumé :
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Créé en 1992, le genre Burkholderia rassemble une centaine d'espèces, pour la plupart environnementales, qui sont désormais réparties dans les genres Burkholderia sensu stricto, Paraburkholderia, Caballeronia et, enfin, Robbsia. Certaines espèces sont phytopathogènes, en particulier vis-à-vis du riz comme B. glumae, B. gladioli et B. plantarii. Les espèces de Burkholderia pathogènes pour l'Homme appartiennent principalement aux complexes B. pseudomallei et B. cepacia. Agents pathogènes de classe 3 en raison de leur virulence, B. mallei et B. pseudomallei sont respectivement responsables de la morve, zoonose transmise par les équidés, et de la mélioïdose, infection opportuniste d'origine tellurique, endémique dans les régions inter-tropicales. Les Burkholderia du complexe cepacia sont responsables d'infections nosocomiales ainsi que d'infections sur deux terrains prédisposants : la mucoviscidose et la granulomatose septique chronique. Sont présentés ici les multiples mécanismes de résistance aux antibiotiques de ces bactéries et les modalités de traitement des infections dont elles sont responsables. Enfin, les Burkholderia présentent un intérêt biotechnologique et sont à l'origine de la découverte de nouvelles molécules bioactives, en particulier d'antibiotiques. (Source éditeur)
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