Résumé :
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Jouer, on le sait, est une activité fondamentale de tout individu : c’est en jouant que le petit enfant apprend, expérimente le monde, s’initie aux règles de la vie en société. Le sociologue Roger Caillois, pour sa part, définit le jeu comme une activité qui s’oppose à la réalité, et permet de lui échapper. Cette dernière caractéristique explique en partie que certains joueurs prolongent leur engagement dans le jeu au-delà du plaisir. Parce qu’il constitue un refuge, souvent passionnant au départ, ils en font le centre de leur existence et n’arrivent plus à vivre sans lui, perdant la « liberté de s’abstenir ». Or, la liberté est constitutive de l’activité ludique. Si le joueur ne peut s’extraire de son jeu, le risque que la situation devienne problématique, voire pathologique, s’élève considérablement. (Source éditeur)
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