Résumé :
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Objectif : En France, une grossesse sur trois est non prévue. Parmi celles-ci, la moitié font l’objet d’une interruption volontaire de grossesse. Cependant, l’utilisation de la contraception d’urgence est loin d’être systématique. Il est donc pertinent de s’interroger sur les raisons et les facteurs liés à l’absence de recours à la contraception d’urgence.
Méthodes : Une étude observationnelle rétrospective a été menée dans le service d’orthogénie du centre hospitalier universitaire, sur une période d’un mois et demi. Les patientes consultant dans le cadre d’une interruption volontaire de grossesse étaient soumises à un questionnaire lors d’un entretien semi-dirigé. Les données recueillies étaient : âge, niveau d’étude, profession, taille de la commune d’habitation, statut légal, antécédents obstétricaux, contraception utilisée au moment de la grossesse non prévue, antécédent de prise de la contraception d’urgence et la raison de non prise d’une contraception d’urgence. (Source éditeur)
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