Résumé :
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Alors que la promotion de l’allaitement maternel est l’un des objectifs du Programme national nutrition santé (PNNS), la situation dans notre pays n’est guère satisfaisante : un peu plus de la moitié des femmes seulement choisit d’allaiter leur enfant à la naissance ; les disparités régionales restent fortes ;la durée de l’allaitement est trop courte, avec une médiane estimé e à dix semaines. Pourtant, les recherches scientifiques prouvent l’indéniable supériorité de l’allaitement maternel. Elles sont analysées dans ce document qui a été rédigé par le comité de nutrition de la Société française de pédiatrie. Malgré l’amélioration de la qualité des « laits » infantiles, la composition nutritionnelle et l’apport en substances biologiques du lait maternel ne peuvent être reproduits. Aucun autre lait que le lait d’une mère ne peut s’adapter de façon permanente aux besoins du nourrisson en croissance. L’effet bénéfique pour la santé du nourrisson, largement reconnu dans les pays où les conditions économiques et d’hygiène demeurent précaires, est également prouvé dans les pays industrialisés. Chez nos voisins européens les mères font beaucoup plus souvent et plus longtemps le choix de ce mode d’alimentation pour leur enfant. Les raisons d’une telle situation sont multiples et pour certaines,mal comprises. Mais deux éléments stratégiques clés doivent être soulignés. D’une part la confiance de chaque mère dans sa capacité à nourrir son enfant est essentielle pour assurer un allaitement satisfaisant. D’autre part, les professionnels de santé sont en première ligne pour conseiller les mères, leur fournir une information complète et de qualité, pour les inciter à faire le choix de l’allaitement maternel exclusif et le prolonger. (Source éditeur)
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