Résumé :
|
Le développement durable devient une préoccupation de tous les jours. L’activité des blocs opératoires est très délétère pour le réchauffement de la planète [1], [2]. Une opération chirurgicale sous anesthésie générale produit plus de gaz à effet de serre qu’un trajet Paris-Lyon en voiture. Chacun de ces actes médicaux émettrait en moyenne entre 150 et 230 kg de CO2, contre « seulement » 120 kg de CO2 pour traverser la moitié de la France en voiture. Les gaz halogénés et le protoxyde d’azote sont parmi les plus importantes sources de gaz à effet de serre au bloc opératoire [3]. Le protoxyde d’azote serait responsable de 3 % des émissions de gaz à effet de serre aux États-Unis [4]. De plus le protoxyde d’azote est moins utile en anesthésie par le fait du développement de l’ambulatoire et de la volonté de réduire les nausées/vomissements, et de l’augmentation de l’anesthésie intraveineuse et de l’anesthésie locorégionale avec moins d’impact environnemental. (Source éditeur)
|