Résumé :
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Vouloir réduire une action aux techniques qu’elle met en œuvre, c’est en méconnaître la puissance. Dans le film d’Akira Kurosawa, l’action du soin a cette puissance. Irréductible au protocole qu’elle applique, elle doit sa réussite à l’interaction qu’elle sait nouer avec le patient, c’est-à-dire au lien qu’elle restaure et qui participe au processus de guérison. Dans Barberousse , l’assistance aux malades est cet art qui se construit sous nos yeux. Mais, avec lui, c’est la relation éthique qui prend forme. L’art du soin trouve dans l’éthique non un supplément d’âme, mais le ressort de sa pratique. Un soignant sans éthique est-il coupé de sa pratique ? C’est sur cette question que le film nous invite à méditer. (Source éditeur)
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