Résumé :
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La transplantation hépatique est le traitement des insuffisances hépatiques terminales chroniques ou aiguës ainsi que de certains cancers. Les greffons sont attribués à partir d’une liste nationale des receveurs. Le rang du patient sur la liste dépend de la sévérité de la pathologie hépatique sous-jacente. Celle-ci est estimée grâce au score MELD. En préopératoire, l’évaluation du retentissement systémique de l’hépatopathie (cardiaque, pulmonaire, rénal, nutritionnel, …) est primordiale. En peropératoire, l’utilisation d’un monitorage du débit cardiaque se justifie par l’importance du risque d’instabilité hémodynamique. Les halogénés peuvent être utilisés en dehors des hépatites fulminantes où l’utilisation de propofol est préférée (effets neuroprotecteurs). Même au cours des cirrhoses avancées, la balance hémostatique peut être préservée et les tests biologiques d’hémostase usuels reflètent mal le risque hémorragique et les besoins transfusionnels. Dans ce contexte, l’utilisation du thromboélastogramme semble intéressante. En postopératoire, les complications précoces (cardiovasculaires, infectieuses, dysfonction du greffon, …) restent fréquentes. (Source éditeur)
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