Titre : | Récupération améliorée après chirurgie hépatique (2019) |
Auteurs : | R. Brustia, Auteur ; Karem Slim, Auteur ; Olivier Scatton, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de chirurgie viscérale (VOL.156 N°2, Avril 2019) |
Article en page(s) : | 143-154 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : La réhabilitation améliorée après chirurgie (RAC) dans la majorité des cas à la réduction du taux de complications postopératoires et de la durée de séjour après chirurgie digestive. L’ensemble des mesures pré, per et postopératoires du programme sont appliquées par une équipe multidisciplinaire motivée. Ayant fait ses preuves en chirurgie digestive, la RAC en chirurgie hépatique serait utile du fait d’un taux encore élevé de morbidité et mortalité. Le but de cette revue était de faire le point sur l’efficacité de la RAC en chirurgie hépatique.
Méthode : Il s’agit d’une revue systématique narrative de la littérature sur l’efficacité de la RAC en chirurgie hépatique par laparotomie et laparoscopie. Résultats : Malgré un nombre d’études (n = 30: 5 essais randomisés, 14 études de cohorte et 11 méta-analyses) moins important par rapport à la chirurgie digestive notamment colorectale, l’analyse de la littérature confirme que la RAC en chirurgie hépatique est associée d’une réduction du taux de complications globale de 30–60 %, sans amélioration des taux de réadmissions et de mortalité postopératoires. Toutes les études reportent une réduction de la durée moyenne de séjour (DMS) de 2,3 jours en moyenne, ainsi que de la durée de récupération fonctionnelle (−2,5 jours en moyenne), indicateur plus objectif que la DMS. À présent, l’impact économique des programmes de RAC est à l’équilibre en chirurgie hépatique, probablement en raison des coûts de matériel plus élevés. La voie d’abord par laparoscopie est indépendamment associée à des meilleures suites en termes de complications, récupération fonctionnelle et DMS, raison pour laquelle il est important d’intégrer cette voie d’abord dans la RAC le plus souvent possible. La préhabilitation, processus d’optimisation préopératoire permettant d’améliorer la réserve fonctionnelle, n’a pas encore sa place dans un programme de RAC en chirurgie hépatique, faute de preuves solides. Les éventuels freins à la mise en œuvre d’un programme de RAC peuvent être levés grâce à une coordination par un team leader, une équipe multidisciplinaire motivée, des cours de formation et des séances d’enseignement dédiées. Conclusion : La RAC est un processus d’amélioration des soins, qui a toute sa place en chirurgie hépatique, et dont l’application à large échelle est souhaitable. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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30330 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |