Résumé :
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Le risque infectieux transfusionnel a fait l'objet de nombreuses mesures qui permettent à ce jour de dire qu'il est bien maîtrisé. Le risque viral apparaît comme exceptionnel depuis les progrès accomplis depuis les sombres années de la contamination des transfusés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH). Cependant, si les risques résiduels liés aux agents viraux majeurs (VIH, virus des hépatites B et C, HTLV [human T-lymphotropic virus]) sont aujourd'hui extrêmement faibles, il existe de fortes différences de risque entre les pays industrialisés et les pays pauvres. Par ailleurs, d'autres situations à risque infectieux, surtout viral, ne touchent pas que les territoires habituels (départements et régions d'outre-mer) et apparaissent en lien à la fois avec les modifications climatiques et le brassage des populations ; il s'agit des phénomènes d'émergence et de réémergence liés à l'implantation de vecteurs (moustiques) transmetteurs de certains virus (virus West Nile, virus du chikungunya et de la dengue) dans des territoires métropolitains (sud de la France). (Source éditeur)
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