Résumé :
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Pour que la recommandation soit un vecteur de changement des pratiques, elle doit, en premier lieu, parvenir à concilier les intérêts des professionnels de santé, de l'Assurance maladie et de l'usager, c'est-à-dire satisfaire à des exigences en termes de rigueur scientifique et d'utilisation concrète. Cela suppose que l'expertise sur laquelle la recommandation se fonde soit plus diversifiée et que des informations liées à des retours d'expériences ou à des données de nature médico-économique soient accessibles en complément de la recommandation "état de l'art". La recommandation doit, en second lieu, être combinée à des dispositifs incitatifs cohérents entre eux. Si le logiciel informatique est susceptible d'intégrer des préoccupations de coûts et de qualité, sa conception suppose une concertation des divers acteurs. (Ce document est extrait de la note d'analyse n° 291 d'octobre 2012 du Centre d'analyse stratégique). (Source éditeur)
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