Résumé :
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Les maladies du péritoine peuvent être primitives et dériver du péritoine lui-même (pseudomyxome péritonéal, mésothéliome péritonéal) ou secondaires et constituent alors un site métastatique de cancers d’origine ovarienne, digestive ou d’autres étiologies plus rares.
Autrefois considérées comme des formes terminales uniquement accessibles à un traitement palliatif, elles sont l’objet, depuis les années 1980, d’importants efforts de recherche qui révolutionnent leur pronostic. Leur traitement, multidisciplinaire et multimodal, permet de conférer à ces patients des survies de plusieurs années selon les cas, à l'issue d'une sélection précise des patients et d'une prise en charge optimisée et standardisée dans les centres de compétence. Après la publication d'études validant le concept de chimiohyperthermie intrapéritonéale (CHIP) associée à une chirurgie de cytoréduction (CCR) ces dernières années ont vu apparaître des essais cliniques de grande envergure confirmant son intérêt dans la prise en charge de nombreux patients, autrefois limitée à la chimiothérapie systémique palliative. (Source éditeur)
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