Titre : | Analyse des réclamations en chirurgie bariatrique entre 2010 et 2015 (2019) |
Auteurs : | G. Timsit, Auteur ; Hubert Johanet, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal de chirurgie viscérale (VOL.156 N° S2, septembre 2019) |
Article en page(s) : | 49-54 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
But de l’étude : La pratique de la chirurgie bariatrique a été multipliée par 3,5 en France dans les 10 dernières années. Le but de l’étude est d’analyser les réclamations dans ce domaine afin d’en dégager les enseignements pour améliorer la prise en charge des patients.
Patients et méthodes : Trois cent cinquante-huit dossiers indépendants ont été analysés par deux chirurgiens viscéraux. L’âge, le sexe, l’origine socioprofessionnelle, l’index de masse corporelle, les antécédents chirurgicaux, de dépression, de tabac, d’anticoagulants, le bilan préopératoire des patients ont été recensés. L’indication opératoire, le type et la date de survenue de l’évènement, l’existence et les causes d’incidents peropératoires, de réinterventions, de transferts et décès ont été notés. Toute anomalie de prise en charge, qu’elle ait été notée par l’expert ou l’instance, a été considérée comme une faute. Résultats : Les interventions concernées étaient une sleeve dans 52,1 % des cas, un bypass dans 33,2 % des cas. Parmi les patients, 31,2 % avaient des antécédents chirurgicaux locaux. Les principales complications ont été une fistule (48,6 %), puis des vomissements, des plaies, des infections. Une faute a été considérée dans 30,4 % des dossiers : pour retard de prise en charge (36,8 %), maladresse (15,5 %), puis indication non respectée, défaut d’information. Dans 6,4 % des dossiers, ont été constatées des carences métaboliques avec encéphalopathie. Conclusion : Les indications de la Haute Autorité de santé (HAS) doivent être respectées et les difficultés peropératoires ne doivent pas être sous-estimées chez des patients déjà opérés, En postopératoire, les signes de gravité sont cliniques et priment sur les examens complémentaires même négatifs. Le suivi rapproché est nécessaire pour dépister rapidement une complication hors de l’établissement, qu’il s’agisse de complication chirurgicale ou de carence vitaminique. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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32303 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |