Titre : | Republication de : Contraception de l'adolescente. RPC Contraception CNGOF (2019) |
Auteurs : | C. Pienkowski, Auteur ; A. Cartault, Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | La revue sage-femme (Vol.18 N°4, Août 2019) |
Article en page(s) : | 225-232 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Objectif
L’objectif est d’établir le dialogue et la confiance afin de déterminer les besoins et les niveaux de compétence de l’adolescente. Cela concerne la sexualité, la prévention des IST, un choix éclairé de sa contraception afin d’éviter une grossesse non planifiée. Méthodes Une recherche bibliographique concernant la contraception et adolescente a été réalisée sur Pubmed, la Cochrane database et les recommandations nationales et internationales. Résultats La surveillance de la contraception chez l’adolescente doit intégrer plus spécifiquement : sa santé globale, la stabilité pondérale et de la corpulence, un équilibre alimentaire avec un apport calcique suffisant sans oublier la prévention des IST et la vaccination anti HPV. Les premières consultations sont un moment essentiel de dialogue et d’écoute auprès des adolescentes pour développer des compétences d’éducation à la sexualité. Les thématiques abordées sont : la prévention des IST avec l’utilisation de préservatifs, le dépistage de situations de précarité ou de maltraitance et enfin l’adhésion au traitement de manière à éviter une grossesse non planifiée. L’utilisation des préservatifs associés à la prise régulière d’une contraception est essentielle pour assurer une barrière contre les infections sexuellement transmissibles (IST) (NP1). Afin de préserver la confidentialité, l’adolescente est reçue seule (Grade B). Elle doit être rassurée sur le respect de l’anonymat et la gratuité des soins. L’examen clinique se résume au recueil du poids, de la taille, de l’IMC et la prise de la tension artérielle (Grade C). Il paraît important de leur donner le choix de la contraception et de les informer objectivement des différentes mméthodes contraceptives (Grade B). En dehors de toute contre-indication, si la primo-prescription est une pilule estroprogestative (COP), cela doit être une pilule de 1re ou 2e génération dont le progestatif est du lévonorgestrel. Pour certains experts, il serait important de prescrire une pilule à 30 μg EE pour une meilleure efficacité en cas d’oubli chez les très jeunes patientes et pour la minéralisation osseuse (NP4). L’information sur les contraceptifs réversibles à longue durée d’action, ou LARC, (les implants et dispositifs intra-utérins) est primordiale. Ces méthodes contraceptives ont prouvé leur efficacité et leur place en 1re intention. (Grade A). Conclusion Prescrire une contraception à une adolescente nécessite d’adapter le meilleur traitement à sa convenance pour éviter une grossesse non désirée. Cela nécessite une information éclairée sur la prévention des IST et sur toutes les méthodes contraceptives dans un climat de confiance et de dialogue. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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ESF00113 | PER | Périodique | Bibliothèque ESF | Périodique | Disponible |