Résumé :
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La question du traitement sanitaire des mineurs par la justice, adressée à partir d’une enquête ethnographique au tribunal pour enfants, a permis de saisir la manière dont la prise en charge des adolescents protégés ou poursuivis par la justice relève des rapports de pouvoir les plus communs, liés aux propriétés de genre, de race et de classe des individus. De la figure majoritaire de l’adolescence déviante – celle des garçons racisés de classe populaire – à la figure minoritaire des « jeunes filles roumaines » confrontées à la justice pénale, les rapports de pouvoir s’actualisent selon des modalités toujours renouvelées, avec une place du corps et du soin dans les procédures qui diffère fortement selon les propriétés sociales des jeunes. (Source éditeur)
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