Résumé :
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Le handicap, physique ou mental, heurte notre représentation de l'être humain. Quand ce handicap se manifeste en sa génèse dans le sein maternel, la tentation surgit de faire suivre ce diagnostic prénatal par l'interruption de grossesse. A fortiori lorsque le foetus présente des malformations qui le condamnent à brève échéance à une mort certaine. Le présent essai cherche à poser d'abord la question morale ici en jeu, à justifier ensuite l'abstention envers l'être ainsi handicapé, à explorer enfin les voies d'un partage de ce fardeau moral. (Source éditeur)
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