Résumé :
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L’hypotension artérielle périopératoire est fréquente. Elle est associée à la survenue de décès, de lésions rénales, myocardiques et cérébralesBien qu'il n’existe pas de définition consensuellel’effet de l’hypotension artérielle est connu comme étant la résultante d’un effet seuil et temps (plus de 10 min en dessous de 80 mmHg de pression artérielle moyenne (PAM)). Il convient d’individualiser les objectifs en fonction du terrain du patient et du risque opératoire. Chez le sujet sain, une PAM de 60–65 mmHg semblerait suffisante, alors que chez le sujet avec un risque opératoire plus élevé, une PAM supérieure à 75–80 mmHg et/ou des variations inférieures à 10–20 % de la valeur de base semble plus pertinente. En présence d’une hypotension artérielle périopératoire, le surdosage en hypnotique est à proscrire. Par la suite, il convient de corriger un bas débit cardiaque par expansion volémique, et/ou de corriger une baisse des résistances vasculaires par vasopresseur. Le débit cardiaque doit être monitoré chez les patients à risque, afin d’adapter le traitement à ces différentes composantes hémodynamiques. Les deux vasopresseurs de choix sont l’éphédrine et la noradrénaline, du fait de leur actions α et β combinées; une administration en débit continu est à privilégier (sauf pour l’éphédrine). Les vasopresseurs peuvent être administrés par voie veineuse périphérique. (Source éditeur)
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