Résumé :
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La question de l’auto-conservation des ovocytes, comme bien des questions de bioéthique, active des enjeux sociétaux qui dépassent de loin les seules questions médicales ou techniques. Les demandes sociétales d’accès à l’assistance médicale à la procréation se heurtent à des obstacles, qui sous couvert de réflexion éthique, disséminent également des valeurs concernant la famille ou la filiation. Le questionnement de l’auto-conservation des ovocytes permet la mise à jour de l’intrication entre « logiques » biologiques et sociales. De fait, les décisions prises dans ce domaine peuvent être appréhendées comme des phénomènes de discrimination fondés sur un ordre symbolique. (Source éditeur)
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