Résumé :
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Dès la séance inaugurale, le ton est donné : les infirmières ont la possibilité de diminuer la mortalité et d’améliorer la santé de la population mondiale malgré sa complexité. Ici la nationalité importe peu, le sentiment d’appartenance à une profession, voire une communauté professionnelle, est entretenu autour d’une idée : les infirmières ont les compétences pour s’attaquer aux défis de la santé de la population quelles que soient les spécificités des environnements dans lesquels elles travaillent. Le thème central était intitulé : équité et accès aux soins de santé. D’emblée les réalités socioéconomiques sont énoncées : 1 milliard de personnes vivent actuellement avec 1 $ américain par jour. L’état de pauvreté dans le monde augmente, les inégalités se creusent entre les régions du monde. L’écart du produit intérieur brut (PIB) entre les plus pauvres et les plus riches a doublé entre 1985 et 2005. L’augmentation de la pauvreté entraine une augmentation des problèmes de santé et de sécurité. Parmi les solutions, au sein de l’ONU, 189 chefs d’État sur 191 pays ont voté l’attribution d’une aide d’un montant correspondant à 0,71 % des productions des richesses de chacun. A l’heure actuelle, 0,31 % de ces richesses sont attribuées. Le manque à gagner fait défaut pour atteindre les objectifs qui accompagnent ces décisions. En particulier : diminuer la pauvreté, endiguer le VIH, la malaria et la tuberculose et aussi réduire les inégalités homme/femme. (Source éditeur)
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