Résumé :
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Voir un enfant « enrhumé » en consultation d’anesthésie est une situation fréquente. L’anesthésiste doit décider sachant le risque de complications respiratoires périopératoires, du maintien ou du report de l’intervention. L’évaluation du risque intègre les éléments suivants : symptômes de l’infection virale, début de l’épisode, âge de l’enfant, comorbidités cardiorespiratoires, type de chirurgie prévue et dispositif respiratoire envisagé pour l’anesthésie. En cas de report, il faut respecter un délai minimal de 2 semaines après la fin des symptômes. Si la chirurgie est maintenue la prise en charge périopératoire comprend l’utilisation de β2-agoniste en prémédication, le désencombrement nasopharyngé, l’utilisation d'un masque facial si possible ou d'un masque laryngé et l'éviction du desflurane. L’anesthésiste doit rester vigilant lors de l’induction et du réveil et agir rapidement et efficacement en cas de complications respiratoires. Cela implique de bien connaître les algorithmes de prise en charge des complications respiratoires sévères (laryngospasme, bronchospasme et stridor) et de s’entraîner régulièrement à la reconnaissance et à la gestion de ces complications chez l’enfant. (Source éditeur)
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