Résumé :
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oute anesthésie peut se compliquer d’arrêt cardiaque, événement rare mais dont l’incidence est plus élevée sous anesthésie générale. Les circonstances de survenue (après l’induction, l’intubation, durant la chirurgie) orientent le diagnostic étiologique. Le diagnostic est immédiat au bloc opératoire du fait du monitorage. Le traitement n’est pas spécifique sauf pour certaines étiologies (intoxication par les anesthésiques locaux, hyperthermie maligne). Dans les suites, il faut poursuivre l’assistance respiratoire et l’anesthésie jusqu’à l’évaluation des lésions neurologiques par l’imagerie cérébrale. La prise en charge notamment des lésions neurologiques, ne diffère pas de celle d’un arrêt cardiaque anoxique d’autre cause. L’hypothermie thérapeutique n’a pas fait la preuve de son efficacité. Du fait de la précocité de la réanimation, le pronostic est meilleur que celui des arrêts cardiaques extra hospitaliers. (Source éditeur)
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