Résumé :
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"L'a priori qui voudrait que l'évocation de la mort par les établissements hospitaliers inquiète la population, gèle les réflexions. Les établissements devraient davantage s'inquiéter de l'image, bien souvent assez négative, que les conditions de la mort d'un proche laissent de l'hôpital". Ces deux phrases formeront l'un des points de départ du colloque organisé le 24 octobre par l'AP-HP à l'hôpital européen Georges-Pompidou. Elles illustrent la problématique - trop rarement abordée - des missions de l'hôpital vis-à-vis des patients qui y dédèdent. Face à la mort, l'hôpital doit-il être considéré comme un lieu indifférencié parmi d'autres, la prise en charge du corps du défunt s'imposant à lui comme une tâche finalement accessoire, à l'issue des soins ? Ou bien la période post mortem fait-elle légitimement partie de ses missions, méritant à ce titre une attention particulière, et des procédures explicitement inclues dans l'organisation des soins ? (Source éditeur)
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