Résumé :
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Les infections génitales hautes (IGH) regroupent les endométrites, les salpingites, les collections purulentes et les pelvipéritonites d'origine génitale. Ces infections peuvent être graves et source de séquelles. Les IGH non compliquées peuvent être simples (compatibles avec une prise en charge externe) ou intermédiaires (nécessitant une hospitalisation pour incertitude diagnostique, intensité des symptômes, difficultés de prise orale des antibiotiques, échec d'un traitement antérieur, détresse psychosociale). Les IGH compliquées par un abcès tubo-ovarien (ATO) ou une pelvipéritonite nécessitent une intervention. L'objectif de ces recommandations du Collège National des Gynécologues et Obstétriciens Français et de la Société de Pathologie Infectieuse de Langue Française (SPILF) est de préciser les modalités du diagnostic clinique et microbiologique, le traitement des formes non compliquées et des formes compliquées, la prise en charge des formes du postpartum, l'antibioprophylaxie et le suivi après IGH. (Source éditeur)
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