Titre : | L’imagerie des prothèses de hanche : complications communes et spécifiques des différents couples de frottements (2020) |
Auteurs : | Coralie Pelissou, Auteur ; A. Miquel, Auteur ; C. Phan, Auteur ; et al., Auteur |
Type de document : | Article |
Dans : | Journal d'imagerie diagnostique & interventionnelle (VOL. 3 N° 1, Février 2020) |
Article en page(s) : | 47-66 |
Langues: | Français |
Catégories : | |
Résumé : |
Introduction : Actuellement, la durée de vie d’une prothèse totale de hanche (PTH) est de 15 à 20 ans. Les complications menant à une reprise chirurgicale sont par ordre de fréquence le descellement aseptique, la luxation, la fracture périprothétique, l’usure, les ostéolyses, le descellement septique, les douleurs et la fracture de l’implant. La fréquence de ces complications varie en fonction du couple de frottement utilisé. Un couple de frottement est défini par les matériaux des deux pièces de la prothèse qui entrent en contact l’une avec l’autre.
Données récentes : Pour augmenter la durée de vie des PTH et diminuer le risque de complication, différents couples de frottement ont été développés : métal-polyéthylène, céramique-polyéthylène, céramique-céramique et métal-métal. Cette mise au point présente : les différents types de prothèses actuellement utilisées ; les modalités d’imagerie des prothèses ; les complications les plus fréquentes communes à tous les couples de frottement ; les complications spécifiques à certains couples de frottement : l’usure du polyéthylène et la luxation intraprothétique de l’insert de polyéthylène pour les prothèses métal-polyéthylène et céramique-polyéthylène, la métallose et les pseudotumeurs pour les prothèses métal-métal, les fractures de tête ou d’insert en céramique et le « squeeking » pour les prothèses utilisant de la céramique. Conclusion : La radiographie reste l’examen de routine dans la surveillance des PTH, mais le scanner est devenu la technique de référence en cas de PTH douloureuse, car il est plus performant pour l’analyse des ostéolyses périprothétiques, des fractures infraradiologiques, et pour le calcul des versions acétabulaire et fémorale. L’IRM est utile pour l’analyse des parties molles notamment en cas de pseudotumeur, l’échographie pour les conflits psoas-cupule et la ponction des collections périprothétiques, et enfin l’arthrographie pour le recueil de liquide articulaire en cas de descellement. (Source éditeur) |
Exemplaires (1)
Code-barres | Cote | Support | Localisation | Section | Disponibilité | lien web |
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32490 | PER | Périodique | Centre de ressources documentaires IFPS | Périodique | Disponible |